2 Avril 2010
Le riz est le plat mahorais de base, celui que tout le monde mange à chaque repas, même au petit-déjeuner. Il accompagne les plats en sauce, les bananes, fruits à pain et manioc cuits à l'eau. Le riz, ici ne coûte pas cher. Il est importé d'Asie et en particulier de Thaïlande. Les rayons des supermarchés sont bien achalandés. On l'achète par paquet de 5 kilos minimum.
Quand on le cuit pour la première fois, on est un peu surpris. En effet, après les 20 minutes de cuisson dans l'eau bouillante, on se dirige vers la passoire pour l'égoutter. Et là, surprise : le riz reste très trempé d'eau.
Alors la deuxième fois, on le cuit dans une casserole avec un peu d'eau, juste assez pour que le riz n'attache pas et qu'il ne reste pas dur, mais pas trop non plus pour qu'il ne reste pas trop "mouillé". Le problème est qu'il n'est pas évident d'estimer le bon dosage de l'eau, nécessitant notre présence pendant toute la durée de la cuisson.
Après plusieurs échecs, j'ai décidé de demander conseil auprès de vrais spécialistes , les mahorais qui mangent du riz quotidiennement. C'est là que j'apprends qu'ici tout le monde utilise le rice-cooker, c'est-à-dire le cuiseur à riz ou la rizetière. C'est en fait la méthode de cuisson utilisé en Asie.
Pour commencer, on rince soigneusement le riz. Puis on met le riz dans la cuve du rice-cooker (pour un gobelet de riz, on remplit la cuve avec de l'eau jusqu'au niveau 1) Là au moins, le dosage est précis. On appuie sur le bouton et on n'a plus qu'a patienter jusqu'a ce que la lumière s'éteigne (environ 20 minutes). Un riz qui ne colle pas, et qui n'est pas trempé, bref un riz excellent. En plus, le rice-cooker maintient le riz au chaud pendant deux heures. Le tout pour 20 €.
Ici à Mayotte, on trouve ce type d'appareil dans tous les commerces, pour un prix très abordable (de 15 € pour les plus petits à 50 € maximum pour les plus grands).
Le rice-cooker est un produit fabriqué en Chine, comme beaucoup de prodiuts vendus à Mayotte. Le mode d'emploi est donc au départ chinois puis traduit par des chinois en français. Le mode d'emploi nous réserve donc de bonnes surprises. Je vous laisse juger par vous-même :
"Pour éviter à écorcher la couche contre le collage dans la superficie de la marmite intérieure, utilisez la cuillère résinique à riz accessoire."
"Après avoir terminé l'utilisation, arrachez la fiche."
"L'état de la maintien de la température sera continué jusqu'au temps où l'on arrache la fiche à alimentation."
"Si la couvercle de la marmite est fermé non cohérent, il peut amener des influences à cuire à la vapeur."
"Chaque fois, on doit la déposer pour enlever des eaux dans la boîte à emmagasiner de l'eau après avoir terminé l'utilisation."
" Fermez la couvercle de la marmite en confirmant un bruit de KACHA ou non."
"Mélanger du riz uniment."
"Séparez la marmite, la essuyer avec le chiffon qui est tordu."
"S'il y a des saletés, les essuyer avec les papiers fluets d'émeri (type 600) ou les étoffes en sec."
Les cas de pannes :
"Le riz n'est pas nettoyé bien."
"Si les pannes ne remettent pas en état normal par ses propres moyens, prenez contact avec les postes de maintenance spéciale ce que nous désignons."
"Les bruits "pa" est un bruit fêlé venant de goutte d'eau dans la côté de la marmite qui est délaté par la chaleur."
Enfin bref, même si c'est traduit en français, ça reste parfois du chinois...